Le monde de la formation professionnelle et de l’apprentissage évolue en 2025.
Entre nouvelles règles de financement, renforcement de la qualité et exigences accrues sur les certifications, les changements sont nombreux et concernent directement les entreprises, les salariés et les organismes de formation.
Chez EUREKA, notre rôle est aussi d’aider nos partenaires à comprendre ces évolutions pour mieux les anticiper.
Voici ce qu’il faut retenir
Pourquoi ces changements ?
Depuis plusieurs années, le nombre de contrats d’apprentissage a fortement augmenté en France.
Cette dynamique positive a permis à de nombreux jeunes d’accéder à un emploi durable, mais elle a aussi entraîné une hausse importante du budget public consacré à la formation.
Pour assurer un système plus équilibré, durable et transparent, le gouvernement a engagé plusieurs réformes, applicables à partir de 2025.
L’objectif :
- Garantir un meilleur pilotage du financement de l’apprentissage ;
- Renforcer la qualité des formations et des certifications ;
- Et mieux aligner les compétences formées sur les besoins concrets du marché du travail.
Ce qui change pour l’apprentissage
Même si EUREKA n’est pas un CFA, ces changements intéressent directement nos clients et partenaires qui recrutent ou accompagnent des alternants.
Voici les principales nouveautés à connaître :
1. Un financement plus précis
Le financement des contrats d’apprentissage est désormais calculé au jour près.
Cela signifie que chaque jour de formation compte : fini le principe du « mois commencé = mois dû ».
Une évolution qui exige une meilleure coordination entre entreprises, CFA et financeurs (OPCO).
2. Une participation obligatoire pour certains niveaux
Les entreprises qui recrutent un apprenti préparant un diplôme ou titre de niveau Bac + 3 et au-delà doivent désormais verser une participation minimale de 750 €.
Cette mesure vise à impliquer davantage les employeurs dans le financement des formations supérieures.
3. Les formations à distance partiellement minorées
Lorsque la formation est réalisée à plus de 80 % à distance, la prise en charge financière est réduite de 20 %.
L’objectif : encourager le présentiel et les formations pratiques, notamment dans les métiers techniques.
Ce qui change pour la formation professionnelle
Le décret du 6 juin 2025 marque un tournant pour tous les organismes de formation et les certificateurs.
Les règles d’enregistrement des certifications professionnelles (RNCP et Répertoire spécifique) ont été revues en profondeur :
- Obligation de fournir des données d’insertion professionnelle pour toute certification enregistrée.
- Contrôles renforcés sur la conformité des formations et des partenariats.
- Mise à jour des référentiels de compétences, notamment autour de la transition écologique, du numérique, de la prévention et de l’accessibilité.
Pour les entreprises, cela signifie qu’il devient essentiel de vérifier que les formations suivies par leurs salariés sont bien adossées à des certifications reconnues et à jour.
Pour les organismes comme EUREKA, cela implique une exigence accrue de traçabilité, de qualité et de transparence.
Nos formations sont déjà construites dans cette logique : certifications reconnues, suivi rigoureux et approche concrète orientée compétences.
Ce que cela implique pour les entreprises
Ces évolutions concernent directement la gestion RH, le recrutement et la formation continue.
Voici nos recommandations :
1. Vérifier la conformité des formations
Assurez-vous que les formations que vous financez sont bien reliées à une certification RNCP ou RS.
Cela garantit la qualité du programme, la reconnaissance des compétences et l’éligibilité aux dispositifs de financement (OPCO, CPF, etc.).
2. Anticiper les budgets
Les prises en charge évoluent : il est important d’échanger en amont avec votre OPCO pour évaluer les montants exacts selon la durée et les modalités de formation.
3. Miser sur la qualité et les résultats
Les indicateurs de taux de réussite, insertion professionnelle et satisfaction deviennent centraux dans les démarches qualité.
Chez EUREKA, ces données font partie intégrante de notre suivi : elles permettent à nos clients d’avoir une vision claire de l’efficacité de chaque parcours.
En résumé
Ces réformes ne sont pas qu’administratives : elles traduisent une évolution de fond.
L’État veut un système de formation plus transparent, plus performant et plus centré sur l’emploi.
Chez EUREKA, nous voyons cela comme une opportunité :
- De renforcer la confiance entre entreprises, financeurs et organismes,
- D’encourager la qualité réelle des formations,
- Et d’affirmer notre rôle d’acteur de terrain, au service des compétences et de la sécurité.
Nous continuerons à informer nos partenaires sur ces évolutions et à les accompagner dans la mise en œuvre concrète de leurs projets de formation.
Pour aller plus loin :
Décret n° 2025-500 du 6 juin 2025 relatif à la certification professionnelle – Légifrance